Serial Mapper

La revue Archimag de mai 2009 consacre un papier à la cartographie de l'information intitulé La cartographie de l'information gagne nos interfaces :
L'accroche de Bruno Texier précise : Les interfaces à la grand-papa sont en train de vivre leurs derniers jours. La cartographie de l'information s'impose progressivement au cœur des logiciels professionnels. En attendant les applications grand-public.

Outre votre serviteur Serial Mapper (Claude Aschenbrenner) sont cités 2 autres contributeurs du colloque Carto 2.0 Christophe Douy (Pikko) et Laurent Bayledier (Kartoo). Camille  De Montalivet (Spintank) a droit a un encadré. Les cartes heuristiques sont mise en valeur via Jean Renard (Mind Manager) et cet ouvrage qui dépasse les 20 000 exemplaires !

PS : Merci à Christiophe Tricot et à Pierre Mongin pour l'info

J'avais épinglé il y a queqlues temps la tendance actuelle aux ego-maps et autres cartes éditoriales avec comme fond un visgae.

Emilie Ogez, décidément infatigable, a trouvé une pépite sous la forme d'un billet qui présente 30 CV de designer qui sont autant de dispositifs graphiques :

J'ai retrouvé avec plaisir ce type de carte

Ce type de CV parait logique pour le monde des designers. Attention cependant je pense qu'avec la crise la course à l'échalote pour se démarquer de ses concurrents en matière de chasse à l'emploi va s'accélérer. On ne devrait pas trop attendre pour voir des CV utilisant l'approche de la cartographie éditoriale dans des secteurs habituellement très sage ... Certains ont d'ailleurs été précurseur Arnaud avec son célèbre CV isométrique et Vincent

Conclusion  non seulement il faux que j'actualise mon "vieux" CV mais en plus je devrais peut être trouver une métaphore beaucoup plus riche que la simple carte heuristique que j'ai utilisée jusqu'à présent.

Si vous souhaitez échanger sur ce sujet n''hésitez pas à me contacter ou à mettre un commentaire .

The Center for Graphic Facilitation a deniché ce sympathique clip produit par le PBS (Public Brocasting service (1)) à destination des enfants.

Le but : faire la promotion des graphiques

Il faut écouter la chanson qui accompagne cette vidéo : "A chart is a handy dandy scientific tool...it gives you information that you can see with your eyes...a chart that you visualize...you get the picture... so do I..."

Une idée pour nos profs hexagonaux pour aborder les stats par le biais de la mise en scène des résultats plutôt que par l'analysea priori  des données ?

Source : "I Love Charts' from Sid the Science Kid"

(1) Eh oui ça existe même aux USA ! et ça ne date pas de la crise ;-°))

Je vous avais annoncé nom intervention de mercredi dernier au colloque de la lettre des SIG. Elle m'a permis de retrouver 2 partipants du café Carto 2.0 de décembre dernier Pierre-André Le Ny et Yves Roynard.

Ce premier contact m'a fait découvrir la communauté géomatique donc je ne soupçonnais pas le nombre et le professionnalisme. Nous avons véritablement beaucoup à échanger. Un seul débat aussi riche qu'il a été n'y suffira pas.

J'ai été frappé également par l'énorme maturité dont ils bénéficient par rapport aux technologies internet y compris Web 2.0. Ils sont vraiment en première ligne. En quelques années une industrie mature et institutionnalisée a été remplacée par une autre industrie sortie de nulle part ... et très rentable. J'ai assisté à des présentation très intéressantes sur la participation des foules dans le contexte géomatique. Les commutés Web 2.0 et/ou Intelligence Économique ont beaucoup à y apprendre.

Bref en route vers un nouveau terrain de jeu !

Pour en savoir plus sur cette communauté vous pouvez consulter la critique de l'ouvrage "comment je suis devenu géomaticien" qui veint de paraître sous la direction de Françoise de Blomac. Ce billet a été écrit pas un autre participant du café carto 2.0 qui avec son blog Terrimago cartographie tout ce qui peut l'être d'un point de vue spatial. Je vous recommande chaudement ce blog hyper productif dont il faudrait citer quasiment tous les billets.

Les voies de la créativité s'enlisent souvent sur des chemins trop ambitieux et donc trop tortueux.

Voici pourtant ce que certains savent faire à partir d'une contrainte simple : et si le monde était un village de 100 personnes ?

Cette galerie intéressera en particulier les praticiens des cartes heuristiques qui pourront l'utiliser comme réservoir à idées. Tous pourront constater que la simplicité des métaphores est la meilleure alliée de leur puissance sémantique. Qu'on se le dise !

Dommage cependant que le texte de ces vignettes ne soient pas toujours très lisible dans cette version en ligne.

Au fait l'auteur est un jeune graphiste basé à Londres Toby Ng Kwong To. Voici un nom dont il va falloir se souvenir ...

Je suis invité à intervenir au colloque Systéme d'Information Géographique de la lettre SIG qui aura lieu la semaine prochaine de l'ENSEG

Quand j'ai commencé à parler de la cartographie de l'information au début des années 2000 j'ai toujours pris soin de bien marquer la différence avec la géomatique qui était déjà une industrie bien constituée (et qui n'avait donc pas besoin de mes lumières ;-°))

Il se trouve que le colloque Carto 2.0 de l'an dernier a été remarqué par certains membres de cette communauté et voilà comment Serial Mapper a été sollicité pour organiser un débat dans un cadre convivial le mercredi 13 mai à 18 heures..

Mon intuition est que ce n'est pas hasard si les SIG souhaitent se rapprocher de la cartographie éditoriale. Compte tenu du degré de maturité de la géomatique il n'est pas illogique que cette discipline entrevoit l'intérêt qu'il peut y a avoir, dans certains cas,  à dépasser l'approche purement euclidienne.

La mise en scène de l'information qui sait depuis longtemps que devant la complexité le relatif est plus important que l'absolu peut à mon sens apporter beaucoup.

 Cela promet en tout cas des discussions passionnées.  Si vous souhaitez particper à ce débat je dispose de quelques places mais il est indispensable de me contacter avant. (en sachant que je suis en long WE je traiterai donc vos demandes en tout début de semaine prochaine). 

PS : Merci à Françoise De Blomac, rédactrice en chef de la lettre SIG,  pour cette intitaive !

J'ai déjà évoqué il y a quelques temps un courant de la cartographie éditoriale qui utilise comme fond de carte un visage.

Jeff Clack, souvent cité sur ce blog,  de Neoformix n'a pas hésité à plaquer le nuage de tag issu de l'analyse des flux twitter contenant "Obama" sur la fameuse icône de la campagne du premier président noir des USA :

Plutôt réussi et pertinent comme mise en scène. Bravo Jeff !

PS : j'avais raté ce billet lors de sa sortie sur Neoformix. Quelqu'un vient de le détérer mais je ne sais plus qui. Bref je dois passer trop de temps à faire du voyeurisme sur Twitter ;-°))

Avez-vous vu l'exposition "une image peut en cacher une autre " ?

Cette imposante manifestation (près de 300 oeuvres) est entirement dédiée aux "images doubles" et autre "images potentielles" qui trompent nos habitudes de lecture et de reconnaissance.

La plus célébre (qui date de 1892) est sans doute celle du canard lapin :

(regardez l'animal alternativement de la gauche puis de la droite de l'image )

Les cartographes de l'information y trouveront quelques pépites mais ce n'est pas une exposition dédiée à la cartographie éditoriale.

Car ici il s'agit d'art. Le regard du spectateur est donc incontournable : "on ne voit que ce que l'on sait" : des intentions ont été déposées par l'artiste (les fameuses images doubles) mais ils dépendent, pour leur visualisation, du spectateur.

A l'inverse grâce à la dimension éditoriale de la mise en scène de l'information "on sait ce que l'on voit" dans une bonne cartographie de l'information.

Il existe cependant des dispositifs à la frontière de ces 2 mondes (nous y reviendrons).

On ne peut d'ailleurs qu'être frappé par l'absence d'images potentielles ("images cachées") dans la version contemporaine de la cartographie de l'information (1). Celà parait d'autant plus étonnant que l'exposition prouve que les périodes de changement profond sont propices à ce type de technologies intellectuelles.

Est-ce un indice que notre époque n'est pas aussi révolutionnaire qu'elle le prétend ?

PS : j'ai redécouvert les méta illusion de Markus Raetz mais il faut vraiment voir l'exposition car l'expérience cognitive vécue lors de la découverte de ces dispositifs perd beaucoup lors d'une reporduction en 2 D.

(1) si des lecteurs ont des contre exemple qu'ils n'hésitent pas à en faire part