Ce n'est plus le fonds qui manque le moins (16/07/2008)
Anouar Achour étudiant de l'École de Guerre Économique vient de mettre en ligne un travail sur "les failles des fonds souverains et les réactions contradictoires de l'occident".
Fait heureusement de moins en rare une cartographie est associée à cette publication :
Quelques remarques sur cette mise en scène :
* un bon point : l'auteur s'est affranchi de la contrainte géographique avec raison. Un planisphère comme fond de carte n'aurait rien apporté ici.
* la légende mérite d'être complétée. Une typologie sectorielle (fiance, agro alimentaire, aéronautique...) des entreprises est facile à mettre en œuvre et permettrait une meilleure visibilité du corpus.
* les liens les plus signifiants ne sont pas mis en valeur (les Émirats Arabes Unis possèdent 47,6 % de OMX (la bourse scandinave) et le Qatar 20 % de la Bourse de Londres). Il est difficile de faire une lecture des autres liens dont bon nombre sont des participations inférieures à 10 %. Il serait sans doute pertinent de rapprocher ce pourcentage de la capitalisation boursière de l'entreprise afin de le traduire en indice visuel.
Bref il y a encore de quoi faire parler ce corpus ! Par ailleurs il est dommage que le lien entre la cartographie et le texte de l'artcile ne soit pas plus explicite.Au final l'article laisse sur sa fin : y-at-il vraiment de quoi désespérer Jean De La Fontaine (Cf. le titre de ce billet) et ses compatriotes ?
source : merci à Mounir Rochdi de l'avoir signalé sur la liste veille
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Commentaires
Tout travail sur les fonds souverains laisse sur sa fin, même ceux de centres de recherche. Quant à la carto, elle est perfectible. Comme toute carto...
Ce travail est à prendre comme une introduction, je pense, pour ceux qui souhaitent comprendre les enjeux liés aux fonds souverains.
"Mais le père fut sage, De leur montrer avant sa mort, Que le travail est un trésor". Jean de la Fontaine
Écrit par : Alma | 17/07/2008